France / États-Unis / Italie / 1968
Titre original : Candy
Réalisation : Christian Marquand
Scénario : Buck Henry
D'après le roman de : Mason Hoffenberg et de Terry Southern
Production : Robert Haggiag
Musique : Gianni Marchetti
Photographie : Giuseppe Rotunno
Montage : Giancarlo Cappelli, Frank Santillo
Avec : Ewa Aulin, Marlon Brando, Richard Burton, James Coburn, John Huston, Charles Aznavour, Walter Matthau, Ringo Starr, John Astin, Elsa Martinelli, Sugar Ray Robinson, Anita Pallenberg, Lea Padovani, Florinda Bolkan...
IMDb
"Candy est une jeune étudiante blonde, pulpeuse et ingénue. Elle s'endort durant les cours de son lycée. À son réveil, elle apprend que Mc Phisto, un grand poète gallois, est attendu sur le campus. Lors de sa venue, elle réussit à attirer son attention. Commence alors une série d'aventures érotiques qui vont prendre une tournure complètement psychédélique au cours desquelles Candy se recherche elle-même et multiplie ses expériences sensuelles, s'offrant ingénument aux hommes. Elle dévoile également les secrets de son corps à un jardinier mexicain, un général de l'armée américaine, un grand chirurgien, son oncle, un gourou New Age et un quasimodo lubrique..."
"Une curiosité psyché-pop assez médiocre. Tout ce qui est sixties n’est pas forcément sexy.
On se demande pourquoi ressort aujourd’hui Candy, fiasco psychédélique adapté d’un roman licencieux de Terry Southern (l’écrivain et scénariste de Docteur Folamour, Barbarella, Easy Rider…) au tournage duquel le comédien Christian Marquand, entre le Saint-Tropez de Vadim et la jungle d’Apocalypse Now, invita quelques amis, soit la jet-set 69 de Londres, Paris, Rome, New York (de Brando à Aznavour). Fantaisie érotique vaguement inspirée de Voltaire, le second film de Marquand est constitué de séquences décousues dans lesquelles une jeune fille est victime de la concupiscence des hommes qu’elle rencontre. Résultat : un film-trip obèse en roue libre, où Marquand et sa bande ont dû bien faire la fête (et halluciner), mais qui patauge dans l’amateurisme. Les acteurs se livrent à des numéros de cabotinage atroces, la palme revenant à Brando en gourou impuissant. Le film, malgré son parfum de scandale à l’époque, est totalement antiérotique. Surnagent de ce caprice des vieux les séquences planantes de Douglas Trumbull, spécialiste des effets spéciaux de 2001, et les chansons de Steppenwolf et des Byrds. Le flamboyant Christian Marquand, décédé il y a deux ans, mérite meilleur hommage que l’exhumation de ce film de vacances maquillé en superproduction pop." (Les Inrocks, article non signé...)
Rien de tel qu'une mauvaise critique des Inrocks pour donner envie de voir cet OVNI cinématographique!
Effectivement, "tout ce qui est sixties n'est pas forcément sexy". Le sexe n'était pas le centre d'intérêt du "flower power" (enfin je pense... en même temps j'y étais pas, mais je crois que le chroniqueur des Inrocks non plus!). Être le plus naïf possible (Hello Voltaire ! Tu prendras bien un petit LSD pour la route!)...
Effectivement, on retrouve la jet set 69 de l'époque, Richard Burton, Marlon Brando, Ringo Starr, James Coburn, Charles Aznavour, John Huston, Walter Matthau et même Sugar Ray Robinson... Et alors? Ça donne juste un casting hallucinant qui permet à chacun de s'adonner à une douce folie et de composer des sketches improbables, pour notre plus grand plaisir! La palme revenant à Brando en gourou impuissant et libidineux, tout simplement énorme à force de ridicule assumé et dans ses improvisations! Et puis Burton, bourré dans chacune de ses scènes... Et puis Coburn... Et puis, évidemment, Ewa Aulin, Miss Suède 1965...
Effectivement, il y a cette bande originale de Steppenwolf et des Byrds composée par Dave Grusin, que vous trouverez en bonus en fin de page.
Un caprice de vieux (putain, j'ai que 44 ans! Suis déjà vieux?!)... je ne sais pas. En tout cas, une grosse farce assumée, conçue sous LSD, et un monument du kitsch, inévitablement CULTE (n'en déplaise aux journaleux des Inrocks et leurs lecteurs), à (re)découvrir d'urgence!!
"Une curiosité psyché-pop assez médiocre. Tout ce qui est sixties n’est pas forcément sexy.
On se demande pourquoi ressort aujourd’hui Candy, fiasco psychédélique adapté d’un roman licencieux de Terry Southern (l’écrivain et scénariste de Docteur Folamour, Barbarella, Easy Rider…) au tournage duquel le comédien Christian Marquand, entre le Saint-Tropez de Vadim et la jungle d’Apocalypse Now, invita quelques amis, soit la jet-set 69 de Londres, Paris, Rome, New York (de Brando à Aznavour). Fantaisie érotique vaguement inspirée de Voltaire, le second film de Marquand est constitué de séquences décousues dans lesquelles une jeune fille est victime de la concupiscence des hommes qu’elle rencontre. Résultat : un film-trip obèse en roue libre, où Marquand et sa bande ont dû bien faire la fête (et halluciner), mais qui patauge dans l’amateurisme. Les acteurs se livrent à des numéros de cabotinage atroces, la palme revenant à Brando en gourou impuissant. Le film, malgré son parfum de scandale à l’époque, est totalement antiérotique. Surnagent de ce caprice des vieux les séquences planantes de Douglas Trumbull, spécialiste des effets spéciaux de 2001, et les chansons de Steppenwolf et des Byrds. Le flamboyant Christian Marquand, décédé il y a deux ans, mérite meilleur hommage que l’exhumation de ce film de vacances maquillé en superproduction pop." (Les Inrocks, article non signé...)
Rien de tel qu'une mauvaise critique des Inrocks pour donner envie de voir cet OVNI cinématographique!
Effectivement, "tout ce qui est sixties n'est pas forcément sexy". Le sexe n'était pas le centre d'intérêt du "flower power" (enfin je pense... en même temps j'y étais pas, mais je crois que le chroniqueur des Inrocks non plus!). Être le plus naïf possible (Hello Voltaire ! Tu prendras bien un petit LSD pour la route!)...
Effectivement, on retrouve la jet set 69 de l'époque, Richard Burton, Marlon Brando, Ringo Starr, James Coburn, Charles Aznavour, John Huston, Walter Matthau et même Sugar Ray Robinson... Et alors? Ça donne juste un casting hallucinant qui permet à chacun de s'adonner à une douce folie et de composer des sketches improbables, pour notre plus grand plaisir! La palme revenant à Brando en gourou impuissant et libidineux, tout simplement énorme à force de ridicule assumé et dans ses improvisations! Et puis Burton, bourré dans chacune de ses scènes... Et puis Coburn... Et puis, évidemment, Ewa Aulin, Miss Suède 1965...
Effectivement, il y a cette bande originale de Steppenwolf et des Byrds composée par Dave Grusin, que vous trouverez en bonus en fin de page.
Un caprice de vieux (putain, j'ai que 44 ans! Suis déjà vieux?!)... je ne sais pas. En tout cas, une grosse farce assumée, conçue sous LSD, et un monument du kitsch, inévitablement CULTE (n'en déplaise aux journaleux des Inrocks et leurs lecteurs), à (re)découvrir d'urgence!!
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LA BANDE ORIGINALE
(VinylRip@320)
http://www.multiup.org/fr/download/c4bc743ccad1c723d2bf7f733fe7e0ee/candy_lp.rar
(CDRip FLAC))
http://www.multiup.org/fr/download/90ad78b7466d2532377fec12698045d4/CanDy.rar
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